Rez-de-Chaussée

Étage

Combles

Attention : Photos intérieurs interdites – Merci de laisser nos amis les animaux dans les véhicules Dans un souci de conservation, merci de ne pas toucher au mobilier, tapisseries, murs et objets d’art. Ne pas s’asseoir sur les fauteuils et chaises historiques. Des tabourets noirs sont disponibles dans quelques pièces. Les enfants sont sous la responsabilité des parents – Risque de chutes et noyade Pique-nique, dans les cours, château et jardins, interdit Merci de laisser les sacs à dos et sacs volumineux dans vos véhicules pour des raisons de sécurité. Site sous vidéo surveillance Fermeture à 18H

Entrée

Cet escalier est l’un des premiers escaliers à paliers dit « rampe sur rampe » de Bretagne L’espace sur la droite dit «  de transport »  permettait aux gardes d’accéder à plusieurs pièces

Salle des gardes

Cette salle dont le décor est sobre était la pièce de vie des gardes du château qui surveillaient l’entrée du château et pouvaient accéder facilement aux différentes salles où habitait le seigneur et sa famille. Une bouche à feu (aujourd’hui disparue) comme celles de la chapelle permettait au garde de pouvoir tirer sur des ennemis tout en étant à l’abri.

Cette salle est la preuve que le Rocher Portail est l’habitation d’un puissant seigneur. Il fut construit à la fin d'une longue période de troubles que connut le XVIe siècle. La guerre de religion entre les Protestants et les Catholiques, explique la présence d'éléments défensifs qui n'ont rien de décoratifs.

La Bretagne contrôlée par le duc de Mercœur, ligueur contre le roi de France, subit de nombreux pillages et destructions de villages, comme ceux, voisins du château. La salle des gardes est la pièce de vie des soldats.

L'architecture de la cheminée et l'absence de décoration, la distingue des autres salles. Sont encore conservés entre autre; une hallebarde et épée du XVIe siècle, 2 tableaux du XVIIe, les armes de France sur panneau de bois, preuve de l'attachement de Gilles RUELLAN à la couronne, l’armoire dite « Malouinière », du XVIIe siècle. Ce meuble est exceptionnel par sa rareté et sa construction typique de la région de Saint-Malo où Gilles RUELLAN y négociait très souvent. Construit avec le chêne des bateaux des corsaires en fin de vie, elle est d'inspiration flamande du fait des liens commerciaux forts de l’époque entre Saint-Malo et les Pays Bas Unis.

Cette armoire massive, est néanmoins entièrement démontable et transportable, preuve qu'au XVIIe siècle les seigneurs se déplaçaient encore avec leur mobilier, tre leurs différentes habitations. Gilles RUELLAN qui possédait un hôtel particulier à Rennes, logeait très souvent à Paris, en tant que conseiller privé du roi et de la reine, dans l’hôtel particulier de BRISSAC de son gendre, très proche du LOUVRE, palais royal du roi Henri IV et sa cour.

Salle à manger

Très décorée, le raffinement de cette salle atteste la volonté du seigneur de s'inscrire dans un mode de vie « du grand siècle » dit à la française. La décoration est exceptionnelle pour un château breton.

Le contraste est net entre la salle des gardes. Très décorée, le raffinement de cette salle atteste la volonté du seigneur de s'inscrire dans un mode de vie « du grand siècle » dit à la française.

La décoration est exceptionnelle pour un château breton. Elle est digne de la décoration des grands hôtels particuliers parisiens et des châteaux des grands princes, notamment ceux de la Loire. Les tapisseries royales sont en laine et soie et représentent, comme bien souvent à la Renaissance, des scènes antiques, très en vogue.

À noter les portraits, sur plat d’offrande en laiton repoussé, datés de 1601, du roi Henri IV et de sa reine Marie de Médicis, les protecteurs et amis de Gilles RUELLAN. Les archives sur le château possèdent des lettres de la reine Marie de Médicis qui après la mort du roi Henri IV réaffirment les faveurs de la royauté pour Gilles RUELLAN. Cette bienveillance royale attisera de nombreuses jalousies de la noblesse locale... Le lave main en étain prouve qu'au début du XVIIe siècle, les nobles mangeaient encore avec les doigts. Le dressoir qui date du XVe siècle permettait de présenter la dinanderie (vaisselle luxueuse en laiton ou en argent) signe de richesse des propriétaires à leurs hôtes. Le sol en marbre, d'origine, est similaire à celui de la maison de Rubens à Anvers.

Les plats étaient servis par les valets de pieds qui empruntaient l’escalier nord pour accéder aux cuisines historiques situées en cave afin de limiter les nuisances du bruit et des odeurs. L'escalier est assez large pour permettre le croisement des serviteurs.

La table à manger, blasonnée, et les coffres aux têtes de lion, blason de Gilles RUELLAN, datent du XVIIe siècle. La vierge en bois sur le dressoir, qui présente des restes de polychromies, date du XIIIe siècle et provient peut être du château médiéval, le Rocher Sénéchal, remplacé par le château Renaissance actuel.

L’escalier d’honneur nord, l’accès aux jardins et aux caves

Ce second escalier « rampe sur rampe » permet, entre autre, d'accéder aux caves et aux cuisines historiques, aux jardins et aux appartements seigneuriaux.

La chambre d'apparat

Cette salle de belle dimension avait pour usage de recevoir les invités de marque. Elle est meublée par du mobilier du XVe et XVIe siècle, dit « Haute époque ». Cette salle possède un escalier privatif caché, permettant aux domestiques de servir les appartements privés nobles et au seigneur d’accéder aux différents appartements privés, en toute discrétion. Mais le plus étonnant, est que cet escalier dissimule un passage secret…

Cette salle de belle dimension avait pour usage de recevoir les invités de marque. Elle est meublée par du mobilier du XVe et XVIe siècle, dit « Haute époque ». Le motif de sculpture des panneaux de bois des meubles est le « plis de serviette » typique de cette époque. Une chambre entièrement meublée par ce mobilier, est rare, surtout pour le lit à baldaquin, et le petit buffet haut à proximité de la cheminée. Le blason sur la hotte de la cheminée est celui de la famille du Baron de BOUTRAY, une chèvre transpercée par une flèche. La famille de BOUTRAY a résidé dans le château de 1866 jusqu’en 2016. Cette pièce possède également une belle série de tapisserie murale du XVIIe.

Cette salle possède un escalier privatif caché, permettant aux domestiques de servir les appartements privés nobles et au seigneur d’accéder aux différents appartements privés, en toutes discrétion… L’originalité de cet escalier dérobé, vient du fait, qu’il cache l'accès un passage secret, un vrai, permettant de s’échapper discrètement par les caves et les jardins, en cas d'attaque.

C'est d'ailleurs par ce passage secret que le Marquis de la ROUERIE, grand chef de la chouannerie bretonne, qui logeait durant la période révolutionnaire au Rocher Portail, beaucoup plus défensif que la demeure de ses aïeux, a pu s'échapper dans la nuit du 17 septembre 1792, face à l'arrivée, à minuit, d'une garnison de 200 gardes républicains. Le procès-verbal des archives de la commune de Saint Brice en Coglais confirme que le Marquis n'a pu être arrêté « malgré que son lit était encore bien chaud… »

Ce passage secret fut découvert lors des travaux de restauration 2016 de l’escalier. Les charpentiers en le démontant ont découvert une pièce en dessous, qui après des investigations présentait une ouverture maçonnée (aujourd’hui débouchée) accédant aux caves. Une trappe probablement dissimulée à l’époque, levée, permettait de descendre par une échelle ou un cordon.

Une fois à l’intérieur de cette pièce, il fallait une clé pour ouvrir les trois verrous de la grille permettant d'accéder aux caves et de s’échapper, en toute discrétion, à l'arrière du château…

Le cabinet des curiosités

Le cabinet des curiosités se situe dans la garde-robe de la salle d’apparat. Les objets et documents présentés sont tous issus du château, accumulés de génération en génération par les familles nobles habitant le château.

La chambre seigneuriale de Gilles RUELLAN

Les appartements de Gilles RUELLAN sont dignes des grands princes proches du roi et de la reine. Ils sont composés de la chambre seigneuriale, de sa garde-robe, d’une galerie et d’un cabinet où le seigneur pouvait se retirer pour ses affaires. Cette disposition que l’on retrouve dans quelques grands châteaux français est aujourd’hui unique dans l’ouest de la France.

Les appartements seigneuriaux sont des salles dédiées à l’usage privé du seigneur.

Les appartements de Gilles RUELLAN sont dignes des grands princes proches du roi et de la reine et de leur cour. Ils sont composés de la chambre seigneuriale, de sa garde-robe, d’une galerie et d’un cabinet où le seigneur pouvait se retirer pour ses affaires. Cette disposition que l’on retrouve dans quelques grands châteaux français est aujourd’hui unique dans l’ouest de la France. À la fin du XVIe siècle, l’usage de la chambre n'est pas aussi exclusif qu’aujourd’hui. Cette salle au décor très raffiné permettait tout aussi bien de recevoir ses invités, manger, jouer, dormir…Elle est richement décorée par des polychromies (peintures) au plafond, et sur la cheminée monumentale. Le dressoir Renaissance, meuble richement décoré, permettait au seigneur d’exposer sa plus belle argenterie et verreries. La cathèdre du XVIe siècle, à gauche du lit à baldaquin, est le siège exclusif du seigneur.

Il possède un coffre sous l’assise, où bien souvent, le seigneur y disposait des parchemins importants liés à ses droits ou titres de propriété. Le coffre-fort du XVIIe siècle, entièrement en métal, décoré pas des peintures à l’extérieur, encore visibles, possède une serrure à secret, qui permet à l’aide d’une seule clé d'actionner 12 autres serrures à l'intérieur du coffre, le rendant quasiment inviolable. Une collection de panneau de bois sculptés de la fin du XVIe siècle, provenant probablement du mobilier d’origine du château, ont été réemployés sur le prie dieu, l’armoire et le coffre.

La garde-robe de Gilles RUELLAN

À la fin du XVIe siècle, les espaces dévolus à la toilette n'ont pas encore fait leur apparition, mais la garde-robe rempli cette fonction.

Sur la cheminée monumentale Renaissance, est présenté le portrait de Louis XIV qui provient de Versailles. Le château possède plusieurs pièces acquises par le Baron de BOUTRAY lors des ventes publiques du mobilier du château de Versailles.

Le retable, tableau sur bois de la fin du XVIe siècle, représente la descente de croix de Jésus, entouré sur les 2 volets pivotants, des donateurs en habit du XVIe siècle.

C’est une pièce exceptionnelle par sa taille, sa qualité picturale et sa rareté. Elle vient d’être restaurée pour se rapprocher de son état d’origine. Sa présence dans la chambre seigneuriale de Gilles RUELLAN est encore un témoignage, du rang, d’un homme puissant, proche du roi, que tenait Gilles RUELLAN au tout début du XVIIe siècle. À la fin du XVIe siècle, les espaces dévolus à la toilette n'ont pas encore fait leur apparition, mais la garde-robe rempli cette fonction. L’hygiène demeure une préoccupation réelle. Pour y répondre, il convient de changer de chemise régulièrement et de se frictionner avec des linges parfumés. On peut prendre des bains dans des cuves, ce qui est le cas pour le Rocher Portail. Cette pièce était chauffée et permettait au valet de chambre ou garde d'y dormir si le seigneur le réclamait.

C'est au tout début du XVIIIe siècle que les premières salles de bain apparaissent. Comme toutes les garde-robes du château, les latrines sont présentes dès la construction. Un conduit aménagé dans la maçonnerie permet d'évacuer les excréments vers une fosse. Les coffres, à serrures multiples, renfermaient probablement les affaires particulières et luxueuses de Gilles RUELLAN. Grand homme d’affaire du XVIe siècle, ses coffres devaient le suivre dans tous ses déplacements. Les 2 portes permettent d’accéder aux latrines et à l'escalier dérobé.

La galerie privée et le cabinet dit " des arts et plaisir"

(non ouvert à la visite)

Éléments de prestige confirmant le statut du seigneur au plus haut de l’échelle sociale de l'époque, la galerie et le cabinet privé de Gilles RUELLAN, conservant beaucoup d’élément d’origine, seront restaurés pour être ouvert à la visite.

Le grand salon

Le salon au début du XVIIe siècle est une pièce en vogue auprès de la grande noblesse. Le salon du Rocher Portail, dédié à la détente des seigneurs, est exceptionnel tan t par sa décoration que son mobilier.

Le salon au début du XVIIe siècle est une pièce en vogue auprès de la grande noblesse. Le plus connu fut celui de Madame de Rambouillet. Il permettait de recevoir des hôtes en dehors de la cour. On n'y recevait des écrivains, des musiciens, des politiciens. La vie de salon fut enjouée, parsemée de plaisanterie et de jeux de société.

Les jeux de société n’étaient pas de tout repos et étaient loin de nos jeux de société actuels. Les divertissements littéraires furent nombreux avec des lectures des auteurs à la mode. Le principal sujet concernait l'amour, mais aussi les sciences, la politique. Tout l'art de la conversation, animée par des femmes distinguées.

Le salon du Rocher Portail, dédié à la détente des seigneurs, est exceptionnel tant par ses peintures que son mobilier.

Les peintures des plafonds et de la cheminée sont du XVIIe siècle ayant eu quelques rafraichis au XIXe siècle.

L'ocre jaune est la couleur dominante, utilisée à l'époque. La cheminée monumentale possède un tableau représentant le château médiéval sur lequel, a été construit, à la fin du XVIe siècle, le château actuel. Le pavillon au bord de l'étang, visible sur ce tableau, a été conservé et intégré dans le programme du XVIIe siècle. La tour fut détruite. Il reste la porte d'accès qui permet aujourd'hui d'accéder au jardin. Sur les tissus décorés au-dessus des fenêtres, ont été insérés des tableaux du XVIIe siècle dont l’un représente un des rares tableaux de cette période du Mont-Saint-Michel et l'autre la tour Solidor de Saint-Malo.

La plaque de cheminée et la grande banquette proviennent de Versailles.

Le symbole du roi soleil est bien visible. Les fauteuils autour de la table datent du XVIIe. Ils sont en cuir de Cordoue peints, éléments très prisés à la Renaissance. Le tableau de très grande dimension au-dessus de la grande banquette, imite une tapisserie du XVIIIe siècle. Les fauteuils du XVIIe siècle face à la cheminée permettaient aux dames de bavarder en bénéficiant de la chaleur du feu. Une seconde armoire dite "Malouinière", meuble symbolique de la région, au XVIIe siècle, permet de ranger les jeux de société. Les lustres sont en cristal de Murano.

La salle de jeux

Cette salle, dès la construction du château, fut dédiée aux jeux. Elle fut restaurée au XIXe siècle pour s’adaptée aux jeux de l'époque. Cette salle symbolise la grande vie de château au XIXe siècle, d'un côté les nobles se distrayant et de l'autre côté les domestiques à leur service.

Cette salle, dès la construction du château, fut dédiée aux jeux. Elle fut restaurée au XIXe siècle pour s’adaptée aux jeux de l'époque.

L Il est facile d’imaginer les hommes fumant le cigare ou la pipe, jouer au billard avec des boules en ivoire, un verre de cognac prêts à boire, le tout accompagné d'une partition de piano. Le billard servait aussi de table de jeu dont le ping-pong.

Le château possède les premières raquettes de ping-pong du XIXe siècle, en vessie de porc, importées d'Angleterre. La cheminée monumentale conserve des décors du XVIIe siècle dont les 2 lions, blason de Gilles RUELLAN, sur chaque piédroit de la cheminée. Cette salle symbolise la grande vie de château au XIXe siècle, d'un côté les nobles se distrayant et de l'autre côté les domestiques à leur service.

Tableau du majordome

Trois tableaux électriques dits "du majordome" furent installés en 1882 à chaque niveau du château pour sonner les valets à la demande des nobles.

Ils étaient 35 au total, dont environ 12 dédiés au service des nobles. Le Rocher Portail possède encore tous les témoignages de ces deux modes de vie parallèles. Il est nommé, à juste titre, le DOWNTON ABBEY français (série télévisée, à succès, de la BBC, sur la vie des domestiques au XIXe siècle d’un grand château anglais) pour son incroyable richesse de témoignages du mode de vie des domestiques de cette époque. Trois tableaux électriques dits

"du majordome" furent installés en 1882, à chaque niveau, pour sonner les valets à la demande des nobles, correspondant aux premières installations électriques en france. Les pièces privatives habitées par la famille de BOUTRAY, étaient équipées de sonnettes connectées pour chaque étage à un tableau général qui sonnait distinctement pour chaque pièce afin d’alerter les domestiques. Les archives du château nous indiquent que la journée du personnel débutait à 6H15 afin d’allumer le feu dans

les cheminées pour se terminer à 21H pour rejoindre leurs chambres réparties dans les combles du château. Ces chambres avec l’ensemble de leur mobilier ont été conservées au Rocher Portail, fait aujourd’hui rare dans les châteaux et formidable témoignage de la vie des domestiques dans un grand château.

Etre domestique aux services de l’aristocratie, est, au XIXe, un honneur et le gage de bénéficier d’un confort que très peu d’habitation connait au XIXe siècle. Le chauffage central, des toilettes modernes, une salle de bain privative, sont des privilèges qu’ont connus les domestiques du Rocher Portail.

Couloir des domestiques et suite de chambres nobles

(merci de ne pas ouvrir les portes et placards)

Ils étaient 35 au total pour le château, dont environ 12 dédiés au service des nobles. Ce couloir fut aménagé au XIXe siècle, pour faciliter le service de chambre par les valets. Remarquez les radiateurs en fonte à eau chaude installés en 1867, confirmant que le Rocher Portail fut l’une des premières demeure française a connaitre les lavabos à eau courante, l’électricité et le chauffage central !

Escalier des domestiques

(accès difficile, merci d’établir le silence pour entendre l’animation sonore)

L’escalier en pierre, à vis, (preuve que le château est à la transition de la fin du Moyen Age et du début de Classicisme) à la droite, au bout du couloir, permettait aux domestiques d’accéder au combles ou étaient situées leurs chambres. Leur journée commençait à 6H15 pour se terminer à 21H.

Suite de chambre des domestiques

Le château du Rocher Portail à la chance de conserver la totalité des chambres des domestiques dans leur état d’origine sur les 2/3 des combles. La partie présentée est celle des femmes. Une reconstitution sonore anime la visite afin d’imaginer la vie des servantes aux services du Baron et de la Baronne de Boutray.

Salle de bain des domestiques

Etre domestique dans un grand château aux services de l’aristocratie, est au XIXe, un honneur et le gage d’un confort que très peu d’habitation connait au XIXe siècle. Le chauffage central, des toilettes et une grande salle de bain sont des privilèges qu’ont connus les domestiques du Rocher Portail.

Tableau du majordome

Trois tableaux électriques dits "du majordome" furent installés en 1882 à chaque niveau du château pour sonner les valets à la demande des nobles.

Ils étaient 35 au total, dont environ 12 dédiés au service des nobles. Le Rocher Portail possède encore tous les témoignages de ces deux modes de vie parallèles. Il est nommé, à juste titre, le DOWNTON ABBEY français (série télévisée, à succès, de la BBC, sur la vie des domestiques au XIXe siècle d’un grand château anglais) pour son incroyable richesse de témoignages du mode de vie des domestiques de cette époque. Trois tableaux électriques dits

"du majordome" furent installés en 1882, à chaque niveau, pour sonner les valets à la demande des nobles, correspondant aux premières installations électriques en france.

Les pièces privatives habitées par la famille de BOUTRAY, étaient équipées de sonnettes connectées pour chaque étage à un tableau général qui sonnait distinctement pour chaque pièce afin d’alerter les domestiques. Les archives du château nous indiquent que la journée du personnel débutait à 6H15 afin d’allumer le feu dans

les cheminées pour se terminer à 21H pour rejoindre leurs chambres réparties dans les combles du château. Ces chambres avec l’ensemble de leur mobilier ont été conservées au Rocher Portail, fait aujourd’hui rare dans les châteaux et formidable témoignage de la vie des domestiques dans un grand château.

Etre domestique aux s l’aristocratie, est, au XIXe, un honneur et le gage de bénéficier d’un confort que très peu d’habitation connait au XIXe siècle. Le chauffage central, des toilettes modernes, une salle de bain privative, sont des privilèges qu’ont connus les domestiques du Rocher Portail.

Fin de la visite - Sortie

Nous vous remercions de votre visite et par ce fait, de votre contribution à la préservation de ce Monument Historique classé, privé, patrimoine exceptionnel, qui appartient à tous, que nous devons préserver pour les générations futures.

La chapelle est libre à la visite. Les jardins,

classés Monument Historique (CMH) proposent une exposition dans le pavillon du jardinier (CMH),

des études archéologiques et du projet de reconstitution des jardins Renaissance. Une exposition de photos anciennes du château, sur panneaux, est visible dans la galerie, les communs, le jardin seigneurial et le potager fruitier. Des jeux en bois dans le jardin seigneurial sont disponibles. N’oubliez pas le SALON DE THE pour vous rafraichir et vous détendre.

Les Exterieurs

Exterieurs Du Château

Evenements

Evenements

Attention : Photos intérieurs interdites – Merci de laisser nos amis les animaux dans les véhicules Dans un souci de conservation, merci de ne pas toucher au mobilier, tapisseries, murs et objets d’art. Ne pas s’asseoir sur les fauteuils et chaises historiques. Des tabourets noirs sont disponibles dans quelques pièces. Les enfants sont sous la responsabilité des parents – Risque de chutes et noyade Pique-nique, dans les cours, château et jardins, interdit Merci de laisser les sacs à dos et sacs volumineux dans vos véhicules pour des raisons de sécurité. Site sous vidéo surveillance Fermeture à 18H